Médecins du Monde
Caritatif
Paradoxalement, pour l’entrevoir, il faut parfois le pire. L’acier brûlant qui ravage tout. La furie de la Terre qui se révolte. Ou les vagues insensées d’un océan devenu fou. Il faut la haine qui se déverse, la peau que l’on écorche, la dignité que l’on bafoue. Et c’est alors, et seulement alors, qu’elle apparaît. Dans des soins effectués sans le moindre espoir de profit. Dans des paroles qui font l’effet de baumes. Dans un simple regard, dépourvu de jugement. La beauté absolue. Cette beauté, parfois enfouie au fond des cœurs, dont nous sommes tous capables.